CLASSE : Tranformation SUBCLASSE : Standard
Informations complémentaires
Licence de transformation standard
Une licence de transformation standard autorise son titulaire à acheter et à posséder du cannabis, à traiter des extraits de cannabis (c.-à-d. l’extraction en huile à l’aide de CO2, d’éthanol et de produits pétroliers). Les autres méthodes autorisées comprennent l’extraction physique, comme la presse à chaud pour la colophane, le kief et l’huile de haschisch au butane. La licence autorise la fabrication de produits à base de cannabis, y compris les rouleaux, les cartouches et les stylos pour la vaporisation, les produits comestibles, les boissons et les produits topiques. Les transformateurs standard autorisés peuvent également emballer des produits du cannabis, y compris du cannabis séché et frais, des plantes, des graines et de l’huile, appliquer des timbres d’accise et vendre aux détenteurs de licences de vente. Cette catégorie de licence permet également de vendre du cannabis emballé en vrac à d’autres titulaires de licence.
Le personnel clé qui doit être identifié et obtenir une autorisation de sécurité est le titulaire de la licence (qui a la responsabilité globale de la licence), la personne responsable (responsable des activités menées par le titulaire de la licence), le chef de la sécurité (responsable de s’assurer que les mesures de sécurité physique sont conformes à la partie 4 du Règlement sur le cannabis et du plan de sécurité de l’organisation) et la personne chargée de l’assurance de la qualité (PAQ).
Le PAQ est chargé de s’assurer de la qualité du cannabis avant qu’il ne soit mis en vente. Le PAQ enquête également sur les plaintes concernant le cannabis et prend des mesures pour atténuer les risques. Le titulaire de la licence doit retenir les services d’un PAQ qui possède la formation, l’expérience et les connaissances techniques liées aux exigences des parties 5 et 6 du Règlement sur le cannabis. Lorsqu’un PAQ n’a pas l’expertise nécessaire pour traiter les produits comestibles, le titulaire de la licence doit retenir les services d’un suppléant qui possède la formation, l’expérience et les connaissances techniques requises. Jusqu’à deux personnes peuvent être engagées comme PAQ suppléant si elles sont qualifiées pour remplacer le PAQ principal.
Les investisseurs clés, les administrateurs et les dirigeants de la société ou de la coopérative (si le titulaire de permis est une société ou une coopérative), toute personne qui exerce ou est en mesure d’exercer un contrôle direct sur la société ou la coopérative, tout associé d’un partenariat qui exerce (ou est en mesure d’exercer) un contrôle direct sur l’entité et, généralement, la personne responsable, le chef de la sécurité, le PAQ et les suppléants désignés du personnel clé doivent obtenir une autorisation de sécurité.
La sécurité physique est un autre élément clé d’une candidature réussie. Une partie importante est la soumission d’un plan de sécurité de l’organisation (OSP) avec les domaines prioritaires des POS résumés. Les SOP – ou procédures opérationnelles standard – sont utilisées pour détailler les opérations du site. Le dossier de candidature doit les énumérer et les décrire brièvement. L’OSP couvre quatre domaines : Les habilitations de sécurité et les informations défavorables sur les employés ; la sécurité physique ; la sensibilisation et la formation à la sécurité ; et la tenue des dossiers, les rapports et les tests.
Les exigences en matière de sécurité physique sont assez détaillées. Le périmètre du site doit être clairement défini par une clôture ou une enveloppe de bâtiment. L’empreinte de tout bâtiment doit également être identifiée, ainsi que l’emplacement de toutes les zones de stockage. Toute zone, y compris les bâtiments, qui n’est pas utilisée exclusivement par le demandeur ou qui est utilisée pour mener des activités non liées doit être située à l’extérieur du périmètre du site proposé.
Un dossier de preuves du site, comprenant une visite vidéo guidée de l’ensemble du site (intérieur et extérieur) et mettant en évidence le périmètre du site, un aperçu photographique du périmètre et de toutes les zones de stockage, doit être soumis. Des informations supplémentaires détaillant les barrières physiques et la conception du site, les mesures de surveillance visuelle et de détection des intrusions, l’accès restreint et les journaux, les plans de surveillance et d’intervention font partie du dossier de demande. Il s’agit notamment de détails sur les types, les spécifications et l’emplacement des caméras de surveillance et des dispositifs de contrôle d’accès (par exemple, les lecteurs de cartes de proximité et les gâches électriques), ainsi qu’une description de la manière dont le personnel autorisé aura accès.
Un rapport sur les bonnes pratiques de production (BPP) est une autre exigence importante pour cette catégorie de licence. Le rapport doit décrire comment et où le cannabis et tout ce qui est utilisé comme ingrédient sera stocké, y compris les conditions de stockage (température, humidité). La procédure de stockage doit être entièrement divulguée, par exemple pour le stockage en cours de fabrication, le stockage en vrac, les conteneurs, les échantillons et les matériaux en attente de destruction. Une description du bâtiment détaillant les surfaces, les systèmes de filtration et de ventilation, les échanges d’air, l’approvisionnement en eau, l’éclairage, l’assainissement, le nettoyage/entretien et d’autres aspects fait partie du rapport. Des preuves visuelles doivent également être soumises, notamment des visites vidéo guidées et des photographies du site afin de mettre en évidence les caractéristiques MPE du bâtiment et des zones opérationnelles. Enfin, une attestation MPE est remplie pour compléter le rapport.
Les demandeurs doivent également déposer un rapport sur les investisseurs clés, qui est requis si les actions de l’entité ne sont pas cotées en bourse.
L’extraction de cannabinoïdes par dioxyde de carbone supercritique nécessite une licence de transformation.